À vos marques, partez! En effet, un mot est manquant dans cette expression, tout comme une étape est probablement manquante dans le développement des jeunes écoliers. Pourrait-on préparer davantage les élèves aux études postsecondaires ou bien au marché du travail? Fort probable. À mon avis, les jeunes ne sont pas suffisamment renseignés par rapport aux différentes carrières vers lesquelles ils pourraient se diriger. D’ailleurs, certains districts scolaires commencent à comprendre ce fait, c’est pourquoi ils ont implanté l’approche orientante dans les écoles primaires, ou encore, les cours COOP au secondaire. Par contre, les jeunes de nos jours ne sont certainement pas les plus consciencieux et certains enseignants sont beaucoup trop permissifs, ce qui n’aide pas la cause.
Tout d’abord, depuis quelques années, plusieurs districts scolaires tels que le district scolaire francophone nord-est ont établi des programmes d’approche orientante dans les écoles primaires dans le but de documenter les élèves sur les différents métiers qui existent. En effet, c’est un pas de plus dans la bonne direction. L’idée est excellente et, jusqu’à maintenant, fonctionne bien. Il est évidemment important de les faire réfléchir dès leur jeune âge à la décision cruciale qu’ils devront éventuellement prendre. Il faudrait embaucher des conseillères en orientation pour les écoles primaires. Étant donné que ces dernières sont actuellement dépourvues de ces services, ceci ne peut qu’être bénéfique pour ces élèves.
Ensuite, d’autres programmes ont aussi été conçus pour les écoles de niveau secondaire, soit les stages coopératifs. D’ailleurs, il est remarquable de constater à quel point les jeunes profitent de cette opportunité. D’un autre angle, il est déplorable qu’un modique pourcentage d’élèves puisse en tirer parti, dû à des conflits d’horaire. On essaie aussi, autant que possible, d’intégrer des conférences avec des travailleurs de tous les domaines. L’animatrice culturelle de mon école indique que jusqu’à présent, seulement les cours option bénéficiaient de ces exposés, mais qu’elle faisait son possible pour remédier à cette situation.
Puis, la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui rend regrettablement les gens de plus en plus paresseux, d’autant plus que certains enseignants manquent souvent d’autorité. Les élèves peuvent alors se permettre de ne pas toujours faire les travaux demandés sans pour autant subir de conséquences. En d’autres mots, je pense que les enseignants ne sont pas assez rigoureux. Au secondaire, les jeunes devraient déjà être motivés à obtenir les meilleurs résultats possible afin d’arriver à leurs buts qui devraient déjà être fixés. À ce stade, ils devraient déjà être prêts. On peut donc en déduire que les jeunes manquent de plus en plus de préparation pour leurs études postsecondaires.
Pour conclure, plusieurs projets ont été conçus afin de mieux diriger les élèves vers une future carrière qu’ils aimeront. On est donc sur une bonne voie, par contre, le niveau secondaire devrait mieux refléter les études postsecondaires. La transition d’une institution à l’autre ne devrait pas être si difficile.
Par Isabelle Mallet
École Marie-Esther, Shippagan, N.-B.
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